Vendredi : culture
Il faisait encore un temps magnifique aujourd’hui, mais il était inconcevable que je ne visite pas le ROM (Royal Ontario Museum). J’y suis donc allé à pied, en passant par le quartier de Yorkville Avenue (mouais, ce n'est pas une avenue mais un quartier délimité par Bloor St. West, Avenue Rd., Davenport Rd. and Yonge St, et voilà plus de détails pour les intéressés), quartier très vivant et chic, dans lequel je me suis promené jusqu’au déjeuner pris dans un restaurant français où j’ai pu manger du foie, ce qui ne m’était pas arrivé depuis bien longtemps (je vois d'où je tiens pour faire des phrases a rallonge! hehe! ;-)
Après déjeuner, j’ai été découvrir le musée voisin (voir les guides pour ceux qui veulent des détails - ou le lien ci-dessus) que j’ai trouvé un peu tristounet comparé à celui d’Ottawa qui est très moderne. Je suis bien sur allé chercher Delphine à la sortie de son travail car c’était notre dernière chance pour qu’elle me montre les quartiers de l’Université. Le soir nous avons (très bien) dîné dans un restaurant français (Le Paradis, où Andrea nous avait emmené il y a un mois de ça) où la pauvre Delphine n’a pas eu le dessert tant espéré, mais où nous avons très bien mangé.
Week end : Nature (ou roadtrip)
Après la ville, la campagne. Nous sommes allés tous les trois découvrir la Baie Georgienne, au nord de Toronto, pour un périple de 650km dans cette région qui est séparée du lac Huron par la péninsule Bruce. Nous retracerons ici l’itinéraire suivi, les photos, plus parlantes que les commentaires, se trouvant sur l’album.
Nous sommes donc partis samedi à 9h, en direction du nord. Ca commençait bien puisque nous avons raté la sortie à Barrie, au bord du lac Simcoe, où nous avions prévu de faire des achats vestimentaires … mais nous avons tous convenu que ce n’était pas bien grave (en tout cas moins grave que de se perdre pour essayer d’y retourner !). La première halte touristique s’est donc faite à Orr Lake, nom commun à la ville et au lac, où nous avons trouvé du froid (-6°) et de la neige (jusqu’au genou). Nous sommes arrivés à Penetanguishene, après une pause déjeuner, un arrêt à Midland où le village indien était fermé pour cause d’hiver, et une visite à Sainte Marie au pays des Hurons (malheureusement fermé également). Penetanguishene, est une petite ville dans laquelle s’installèrent des coureurs de bois francophones au début du 19è siècle, et qui est restée très francophone. Cette ville marquait la fin de notre route vers le nord et nous voyait bifurquer plein ouest, via Lafontaine, en direction des plages dites “tiny beaches”. Là nous avons roulé le long de la côte, sur des petites routes enneigées traversant les résidences d’été des Torontoniens qui apprécient beaucoup cette région. Nous sommes ainsi arrivés à Wasaga Beach, station balnéaire très populaire connue pour sa plage de sable blanc et fin de 14 km. La plage était effectivement blanche, mais de neige. Il est amusant de voir les vagues gelées faire en bord de mer des monticules enneigés. Cette promenade, pas très longue en kms, était
cependant consommatrice de temps car la vitesse de croisière ne dépassait pas 40km/h. Nous sommes donc arrivés au sud de la baie à l’heure du goûter, chez Tim Hortons bien sûr. Il a fallu alors se mettre en quête d’un hôtel pour la nuit qui commençait à tomber, ainsi que la neige d’ailleurs. Nous avons passé les pistes de ski
(éclairées la nuit) de Blue Mountains, à 56 kms de Wasaga Beach, sans même nous arrêter, pensant bien qu’en cette saison d’hiver aucun logement ne serait “vacant”. Il devenait néanmoins urgent de trouver à se loger car la neige tombant de plus en fort rendait la conduite hasardeuse. Après quelques tentatives infructueuses, c’est à Meaford que nous avons trouvé un motel accueillant dans lequel nous nous sommes posés à 19h30. Nous sommes allés, à pied, dîner dans un restaurant (allemand) voisin appelé le Meaford Castle dont la façade représentait effectivement un château, et où la cuisine n’était finalement pas mauvaise. Nous nous sommes endormis assez tôt, tout en regardant two weeks notice à la TV (film entrecoupé comme d’habitude de pubs toutes les 10 minutes !).
Rien d’étonnant donc à ce que dimanche matin nous soyons tous réveillés à 7h30, même Delphine !!! On a même pu prendre au lit le petit déjeuner que Nathalie s’était dévouée pour aller chercher au Tim Hortons de l’autre côté de la rue. Nous avons repris la route à 9h, sous le magnifique soleil qui nous a accompagné tout le week-end. Plein ouest à nouveau, en direction du lac Huron, pour découvrir le sud de la péninsule Bruce et particulièrement Owen Sound, les Inglis Falls et le Harrison Park, puis Wiarton, ville de la marmotte où nous avons “brunché” (j’ai eu ma 2ème expérience ratée car visiblement ils ne savent pas faire les œufs brouillés dans ce pays). Nous avons atteint le lac Huron à Sauble (falls, beach) et avons longé la côte jusqu’à Goderich. De là nous avons repris la route de Toronto, quittant les bords de mer pour les grandes plaines aux fermes imposantes avec leurs silos impressionnants.
La seule pose du retour se passa à Elora, charmante bourgade industrielle du 19è siècle, sur les rives de la Grand, où nous avons pris un chocolat chaud. Nous sommes arrivés à Toronto vers 18h30, suffisamment tôt pour nous arrêter à Casa Loma, château situé tout près de l’appartement des filles.
The End.
Voilà, à moi de reprendre la plume maintenant! (dommage, c'était sympa de n'avoir qu'à publier! ;-)
Ce roadtrip était très sympa et m'a rappelé mon voyage efectué avec Aurélie il y a 2 ans dans la Bruce Peninsula. J'en suis sûre qu'il y a des photos identiques! Et Aurélie, j'ai fait ma chute du WE bien sûr!! pfff, on ne me changera pas non plus! :)
Dîner tranquilou à la maison ou j'ai fait pour papa du maïs en épi (il en rêvait) et je me suis mangée (en égoïste!) du chèvre chaud! huuuuuummmm, j'avais oublié combien c'était bon!!!
Au-revoirs ce matin de l'appart avant de partir au boulot...tandis que papa faisait son devoir d'écriture, ses bagages, etc., avant de prendre le métro tout à l'heure pour l'aéroport.
Il faisait encore un temps magnifique aujourd’hui, mais il était inconcevable que je ne visite pas le ROM (Royal Ontario Museum). J’y suis donc allé à pied, en passant par le quartier de Yorkville Avenue (mouais, ce n'est pas une avenue mais un quartier délimité par Bloor St. West, Avenue Rd., Davenport Rd. and Yonge St, et voilà plus de détails pour les intéressés), quartier très vivant et chic, dans lequel je me suis promené jusqu’au déjeuner pris dans un restaurant français où j’ai pu manger du foie, ce qui ne m’était pas arrivé depuis bien longtemps (je vois d'où je tiens pour faire des phrases a rallonge! hehe! ;-)
Après déjeuner, j’ai été découvrir le musée voisin (voir les guides pour ceux qui veulent des détails - ou le lien ci-dessus) que j’ai trouvé un peu tristounet comparé à celui d’Ottawa qui est très moderne. Je suis bien sur allé chercher Delphine à la sortie de son travail car c’était notre dernière chance pour qu’elle me montre les quartiers de l’Université. Le soir nous avons (très bien) dîné dans un restaurant français (Le Paradis, où Andrea nous avait emmené il y a un mois de ça) où la pauvre Delphine n’a pas eu le dessert tant espéré, mais où nous avons très bien mangé.
Week end : Nature (ou roadtrip)
Après la ville, la campagne. Nous sommes allés tous les trois découvrir la Baie Georgienne, au nord de Toronto, pour un périple de 650km dans cette région qui est séparée du lac Huron par la péninsule Bruce. Nous retracerons ici l’itinéraire suivi, les photos, plus parlantes que les commentaires, se trouvant sur l’album.
Nous sommes donc partis samedi à 9h, en direction du nord. Ca commençait bien puisque nous avons raté la sortie à Barrie, au bord du lac Simcoe, où nous avions prévu de faire des achats vestimentaires … mais nous avons tous convenu que ce n’était pas bien grave (en tout cas moins grave que de se perdre pour essayer d’y retourner !). La première halte touristique s’est donc faite à Orr Lake, nom commun à la ville et au lac, où nous avons trouvé du froid (-6°) et de la neige (jusqu’au genou). Nous sommes arrivés à Penetanguishene, après une pause déjeuner, un arrêt à Midland où le village indien était fermé pour cause d’hiver, et une visite à Sainte Marie au pays des Hurons (malheureusement fermé également). Penetanguishene, est une petite ville dans laquelle s’installèrent des coureurs de bois francophones au début du 19è siècle, et qui est restée très francophone. Cette ville marquait la fin de notre route vers le nord et nous voyait bifurquer plein ouest, via Lafontaine, en direction des plages dites “tiny beaches”. Là nous avons roulé le long de la côte, sur des petites routes enneigées traversant les résidences d’été des Torontoniens qui apprécient beaucoup cette région. Nous sommes ainsi arrivés à Wasaga Beach, station balnéaire très populaire connue pour sa plage de sable blanc et fin de 14 km. La plage était effectivement blanche, mais de neige. Il est amusant de voir les vagues gelées faire en bord de mer des monticules enneigés. Cette promenade, pas très longue en kms, était
cependant consommatrice de temps car la vitesse de croisière ne dépassait pas 40km/h. Nous sommes donc arrivés au sud de la baie à l’heure du goûter, chez Tim Hortons bien sûr. Il a fallu alors se mettre en quête d’un hôtel pour la nuit qui commençait à tomber, ainsi que la neige d’ailleurs. Nous avons passé les pistes de ski
(éclairées la nuit) de Blue Mountains, à 56 kms de Wasaga Beach, sans même nous arrêter, pensant bien qu’en cette saison d’hiver aucun logement ne serait “vacant”. Il devenait néanmoins urgent de trouver à se loger car la neige tombant de plus en fort rendait la conduite hasardeuse. Après quelques tentatives infructueuses, c’est à Meaford que nous avons trouvé un motel accueillant dans lequel nous nous sommes posés à 19h30. Nous sommes allés, à pied, dîner dans un restaurant (allemand) voisin appelé le Meaford Castle dont la façade représentait effectivement un château, et où la cuisine n’était finalement pas mauvaise. Nous nous sommes endormis assez tôt, tout en regardant two weeks notice à la TV (film entrecoupé comme d’habitude de pubs toutes les 10 minutes !).
Rien d’étonnant donc à ce que dimanche matin nous soyons tous réveillés à 7h30, même Delphine !!! On a même pu prendre au lit le petit déjeuner que Nathalie s’était dévouée pour aller chercher au Tim Hortons de l’autre côté de la rue. Nous avons repris la route à 9h, sous le magnifique soleil qui nous a accompagné tout le week-end. Plein ouest à nouveau, en direction du lac Huron, pour découvrir le sud de la péninsule Bruce et particulièrement Owen Sound, les Inglis Falls et le Harrison Park, puis Wiarton, ville de la marmotte où nous avons “brunché” (j’ai eu ma 2ème expérience ratée car visiblement ils ne savent pas faire les œufs brouillés dans ce pays). Nous avons atteint le lac Huron à Sauble (falls, beach) et avons longé la côte jusqu’à Goderich. De là nous avons repris la route de Toronto, quittant les bords de mer pour les grandes plaines aux fermes imposantes avec leurs silos impressionnants.
La seule pose du retour se passa à Elora, charmante bourgade industrielle du 19è siècle, sur les rives de la Grand, où nous avons pris un chocolat chaud. Nous sommes arrivés à Toronto vers 18h30, suffisamment tôt pour nous arrêter à Casa Loma, château situé tout près de l’appartement des filles.
The End.
Voilà, à moi de reprendre la plume maintenant! (dommage, c'était sympa de n'avoir qu'à publier! ;-)
Ce roadtrip était très sympa et m'a rappelé mon voyage efectué avec Aurélie il y a 2 ans dans la Bruce Peninsula. J'en suis sûre qu'il y a des photos identiques! Et Aurélie, j'ai fait ma chute du WE bien sûr!! pfff, on ne me changera pas non plus! :)
Dîner tranquilou à la maison ou j'ai fait pour papa du maïs en épi (il en rêvait) et je me suis mangée (en égoïste!) du chèvre chaud! huuuuuummmm, j'avais oublié combien c'était bon!!!
Au-revoirs ce matin de l'appart avant de partir au boulot...tandis que papa faisait son devoir d'écriture, ses bagages, etc., avant de prendre le métro tout à l'heure pour l'aéroport.
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